Le temps des lumineuses macérations solaires !

Atelier DIY – Fabrication de macérat huileux !

C’est le moment de préparer les macérats huileux. On a commencé au printemps, avec la pâquerette par exemple, mais là c’est un festival de senteurs ! Beaucoup de plantes s’y prêtent avec bonheur.

Le millepertuis, une des stars, à la belle couleur grenat, la lavande, l’hélichryse ou immortelle mais aussi l’inule des montagnes, notre « arnica » de Provence, moins connue que sa cousine, l’arnica.

L’achillée millefeuille…le calendula à la robe orangée… la camomille…

C’est assez simple de réaliser un macérat dans son jardin.

Il faut des plantes bien sûr, et de l’huile végétale, bio et de belle qualité.

J’utilise l’huile d’olive, par goût et par affinité avec notre belle région et ses producteurs passionnés.

Elle résiste bien à la chaleur sans s’oxyder.

On peut également utiliser le tournesol. Attention toutefois à prendre une huile végétale qui ne rancisse pas !

Préparation

  • Je cueille les fleurs, je les mets dans un bocal transparent, type « Parfait », je recouvre d’huile.
  • Je referme. Les fleurs doivent être immergées afin de ne pas être en contact avec l’air.
  • Je place dans un endroit ensoleillé mais pas trop non plus, quelques heures par jour suffisent.
  • Je laisse 28 jours, en retournant de temps en temps le pot.
  • On peut aussi laisser le bocal recouvert d’une gaze fine (qui empêche les insectes et autres de rentrer) pour évacuer les traces d’humidité.
  • Mais attention à l’orage ! J’ai testé et ce n’est pas drôle du tout…
A ce jour, je garde les bocaux fermés que j’ouvre de temps en temps en les recouvrant d’une gaze, et referme le soir… en gardant un œil sur la météo ! Si la fleur est sèche, comme la lavande ou l’immortelle, je les place directement dans l’huile. Si elle est gorgée d’humidité, comme le souci, je laisse sécher jusqu’à ce que les pétales soient fanés. Je presse afin de voir s’il reste des traces d’eau. Si c’est le cas, la préparation huileuse risque de moisir et tout est fichu ! Quelle déception alors ! C’est l’expérience qui va, petit à petit, être la meilleure conseillère. Certains recouvrent le bocal de papier ou autre car les rayons du soleil abîmeraient le macérat… J’ai fait le choix d’exposer au soleil car je crois que la transformation qui s’effectue ainsi est subtile et d’ordre énergétique aussi. L’apport du soleil, c’est la chaleur mais aussi la lumière ! La plante, issue de la terre, se transforme grâce aux rayons solaires. Alliance de la terre et du ciel…

Filtration

  • Je filtre la préparation à l’aide d’un filtre à café brun et d’un entonnoir de taille adaptée.
  • J’utilise des flacons teintés de 50 ou 100 ml pour recueillir le macérat.
    Il m’arrive de filtrer deux fois, après une phase de repos qui permet une décantation des phases huileuse et aqueuse s’il reste des traces d’humidité.
    Cette phase est fondamentale pour la conservation et la qualité de la macération solaire.
    Les flacons se gardent au frais, au sec, pendant 1 an minimum. C’est l’odeur qui indique si l’huile a ranci et l’aspect aussi.

Ateliers DIY

J’organise sur le domaine des ateliers de fabrication de macérats et de baumes issus de ces préparations. Consulter le calendrier ou me demander.

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